Prologue - Desolation and War

Contexte -
Le noir. Le feu. Les cris.
Il se relève douloureusement, la tête tournante et un sifflement strident dans les oreilles. Après quelques pas chancelant, il se remet à courir aussi vite que possible, serrant aussi fort que possible sa baguette entre ses doigts.

La guerre fait rage. Cela fait bien trop longtemps, presque deux ans. C'est aujourd'hui que tout devait changer - une attaque révolutionnaire en plein centre de Londres pour récupérer ce qu'un jour, l'on nommait le ministère de la magie. Il y avait eu une taupe, quelqu'un qui avait prévenu les Sigmas. Aujourd'hui, plus que jamais, ils étaient vaincus. Mais il n'était jamais trop tard pour se battre.

Pour un monde meilleur, pour un monde où la vie avec les moldus serait possible. Où l'on pourrait les marier, vivre avec eux. Un monde en harmonie, comme il n'y en a plus au Royaume-Uni. Un monde libre.

Consignes -
Vous êtes en plein milieu d'une bataille opposant la Résistance et les Sigmas. Vous pouvez jouer un personnage du côté des Sigmas ou du côté de la Résistance. Décrivez vos actions et tirez une carte "Desolation and War"

Notes -
Nous vous conseillons de jouer un personnage que vous espérez jouer par la suite, mais cela n'est pas obligatoire. Cela dit, les cartes que vous tirerez dans ce prologue influenceront grandement son avenir. Blessures, cicatrices, ou mort, tout peut arriver en plein milieu d'une guerre. Même l'histoire du forum.

En effet, la bataille sera remportée en fonction du nombre de personnage touchés par parti. Notez que les Sigmas étant plus nombreux, l'administrateur tirera 3 cartes par jour pour le côté des Sigmas.

Cet évènement se déroulera jusqu'au XX/XX/XXXX

Il n'y a rien de bon ou de mauvais, tout dépend de ce que l'on en pense.
William Shakespeare

Pourtant, il était persuadé d'essayer, chaque jour de son existence, de faire ce qui était juste, de faire ce qui était bon. Aider autrui dès que possible, faire en sorte que leur vie soit plus facile, plus agréable - souvent au détriment de la sienne, mais voilà un détail qu'il ne voyait pas. Il n'avait jamais voulu s'impliquer dans cette guerre, simplement sauver des vies, essayer d'aider comme il le pouvait les deux partis - en soignant, en sauvant. Mais comme toujours, il refusait de prendre parti. Le bon et le mauvais était partout, les idées n'avaient rien de si dérangeant. C'est la facon dont elles étaient arrivées, qui étaient à reprocher - bien que les Sigmas aient toujours parlé de non-violence et de sécurité. Aussi bien s'était-il dit que s'il avait à choisir un parti, surement serait-il allé de celui qui voulait aider les sorciers. Les Sigmas. Car n'était-ce pas la résistance, qui causait toute cette violence. N'était-ce pas eux, qui en revendiquant leurs idées, avaient choisi de tuer plutôt que de parler. Mais voilà; ils ne voulaient pas vivre avec les moldus, et c'était bien là une fermeture d'esprit qu'il ne pouvait pas accepter.

Ainsi, il le reconnaissait. Thomas était perdu.